DocuSign a annoncé mardi qu'elle réduirait ses effectifs actuels d'environ 6 %, soit 400 personnes, devenant ainsi la dernière entreprise en date à rejoindre la vague de licenciements dans le secteur technologique.

La majorité des licenciements se feront dans les organisations de vente et de marketing de l'entreprise, a indiqué cette dernière dans un document réglementaire.

Cette annonce intervient un jour après que Reuters a rapporté que Bain Capital et Hellman & Friedman, les sociétés de capital-investissement qui étaient en concurrence pour le rachat de DocuSign, avaient interrompu les négociations en raison de désaccords sur le montant à payer pour acquérir le fournisseur de services de signature électronique.

Les actions de DocuSign ont clôturé en baisse de 8 % lundi après l'annonce du blocage des négociations. L'action se négociait en baisse d'environ 4 % mardi.

L'entreprise prévoit d'engager des frais d'environ 28 à 32 millions de dollars dans le cadre du plan de restructuration, qui consistent principalement en des dépenses en espèces pour la période de transition, de préavis et d'indemnités de départ des employés.

DocuSign comptait 7 336 employés au 31 janvier 2023, selon son dernier rapport annuel.

L'entreprise prévoit d'engager la majorité des frais de restructuration au cours du premier trimestre de l'exercice 2025.

D'autres entreprises du secteur des technologies et des médias, telles qu'Amazon.com, Alphabet et Microsoft, ont également annoncé des licenciements le mois dernier, alors que les entreprises sont confrontées à l'incertitude économique.

Le Wall Street Journal a rapporté pour la première fois en décembre que DocuSign travaillait avec des conseillers pour envisager une vente.

DocuSign est entrée en bourse en 2018 avec une valorisation de 6 milliards de dollars. Elle permet aux clients de signer des documents numériquement à partir de n'importe quel appareil électronique et compte parmi ses clients des entreprises telles que T-Mobile et United Airlines.