Genève (awp) - Le groupe de luxe Richemont a enregistré au 3e trimestre de son exercice décalé une légère hausse de son chiffre d'affaires, soutenue par les ventes en ligne, la joaillerie et la Chine, annonce mercredi l'entreprise genevoise qui avait été lourdement affectée par la pandémie de coronavirus lors des trimestres précédents.

D'octobre à décembre, intégrant la période de Noël très importante pour le secteur du luxe, les ventes ont crû de 1% à 4,2 milliards d'euros, soit une hausse de 5% hors effets de change, dépassant ainsi les prévisions moyennes des analystes consultés par AWP.

Les maisons joaillières ont pris 14%, sous l'impulsion de Cartier et Van Cleef & Arpels. L'horlogerie a diminué de 4%, marquant la faiblesse de toutes les régions à l'exception de l'Asie-Pacifique tandis que la vente en ligne s'est étoffée de 17% à taux de change constant, précise le communiqué.

Les recettes engrangées dans les boutiques des différentes marques du groupe dont IWC, Piaget, Jaeger Lecoultre ont réussi à s'enrober de 8% alors celles enregistrées via des détaillants (-8%) se sont étiolées.

Au niveau des régions, l'Asie-Pacifique (+25%) et le Moyen-Orient/Afrique (+27%) ont compensé en partie la chute de l'Europe (-20%), où les mesures de restrictions liées à la crise sanitaire et l'absence de touristes ont pénalisé la marche des affaires. La Chine, pays le plus important pour Richemont, a vu ses recettes s'envoler de 80% au 3e trimestre. Taiwan (+29%) s'est également distingué positivement.

Pour les neuf premiers mois de cet exercice décalé, clos fin décembre, les revenus se sont inscrits à 9,66 milliards d'euros, une baisse de 16% ou de 14% hors effets de change.

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