"La hausse des prix alimentaires est une préoccupation majeure et chacun doit prendre sa part, y compris les détaillants", a déclaré Bruno Le Maire à la radio RTL.

"L'État doit prendre sa part mais les commerçants doivent aussi faire plus", a-t-il ajouté.

Le gouvernement souhaite que les grandes chaînes de distribution comme Carrefour, Casino et les dynasties d'épiciers familiaux Auchan et E. Leclerc, vendent un panier d'environ 50 articles de la vie courante au prix d'achat à partir du mois prochain.

Cependant, seules les petites chaînes comme le Systeme U et le discounter Lidl ont accepté l'initiative du gouvernement, mais certains détaillants comme Carrefour disent avoir déjà pris des mesures en bloquant les prix d'un certain nombre de marchandises.

L'agence de statistiques officielles INSEE a prévu la semaine dernière que l'inflation des prix alimentaires resterait à 13% au cours du premier semestre de l'année.

On s'attendait à ce que les prix des denrées alimentaires deviennent un moteur plus important dans les mois à venir de l'inflation globale, qui devrait néanmoins diminuer de 6,0% en janvier à 5,0% en juin.

Le ministère des finances a mené une enquête sur les marges des détaillants alimentaires l'année dernière, mais n'a pas trouvé de preuves de prix abusifs.