Le bénéfice au titre du premier trimestre 2013 est ressorti à 609 millions de dollars (468 millions d'euros environ), soit 37 cents par action, contre 1,1 milliard de dollars (64 cents par action) un an auparavant.

Hors éléments exceptionnels, le résultat par action s'établit à 41 cents par action, conformément au consensus des analystes réalisé par Thomson Reuters I/B/E/S.

Le taux d'imposition réel s'est élevé à 11% sur les trois premiers mois de 2013, contre 26,7% l'année précédente, en raison d'un crédit accordé par l'Etat pour la recherche et le développement. Les analystes avaient anticipé en moyenne un taux d'imposition de 15%.

Le chiffre d'affaires a chuté de 27% à 3,83 milliards pour 3,88 milliards attendus par les analystes, sous l'effet de la concurrence des génériques de ses médicaments Plavix et Avapro.

Les ventes de l'anticoagulant Plavix, qui fut le deuxième médicament le plus vendu au monde, se sont effondrées de 95% sur le trimestre à 91 millions de dollars. Celles de l'Avapro ont chuté de 78% à 46 millions de dollars.

Le groupe a toutefois enregistré une croissance soutenue de demande pour ses nouveaux médicaments. Les ventes de Yervoy, traitement contre les mélanomes, ont ainsi bondi de 49% à 229 millions de dollars et celles de Sprycel, contre la leucémie ont augmenté de 24% à 287 millions de dollars.

Les analystes anticipent une hausse des bénéfices du groupe l'année prochaine comprise entre 5% et 10%.

Le titre Bristol-Myers Squibb perd 1,7% à 40,75 dollars en avant-Bourse.

Randsell Pierson, Constance De Cambiaire pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten