Wall Street avait pris un mauvais départ (-1,3% d'entrée de jeu pour le 'S&P et le 'Dow') mais les indices US ont effectué un beau 'come back' et le Nasdaq parvient à clôturer en hausse de 0,28%.
Le S&P-500 a fléchi symétriquement de -0,27%, à 1.075,5Ots et le Dow Jones de -0,45% (il gagne cependant 0,9% sur la semaine).

Le pessimisme des ménages américains (le baromètre mensuel du Michigan a reculé de 0,7Pts à 73,7) a limité les initiatives à l'achat et la 'force' du Dollar a contrebalancé les effets bénéfiques des bons résultats trimestriels, les profits étant toujours soutenus par les mesures de réduction de coûts plutôt que le volume des ventes.

Une certaine 'mauvaise humeur' était déjà perceptible dès le début de l'après-midi à New York puisque la hausse de 0,5% des ventes de détail (et +0,6% hors automobile) ne parvenait même pas à soutenir les 'futures' à une heure de la reprise des cotations.

Les opérateurs américains ne voulaient manifestement pas repartir trop 'chargés de papier' avant le week-end prolongé du 'Presidents's Day' alors que le recul de l'Euro sous la zone de soutien des 1,3650$ est toujours perçu comme un mauvais présage.

Ils redoutent de surcroît que la Banque Centrale de Chine (BCC) ne dévoile ce week-end de nouvelles mesures de limitation du crédit (elle a décrété vendredi matin une nouvelle hausse de 0,50% des réserves obligatoires des banques) et une nouvelle hausse du taux de rémunération des dépôts.
L'aversion au risque de dégonflement d'une bulle d'actifs s'agissant de la Chine se situe à une toute autre échelle que le problème de la dette grecque !
Parmi les valeurs les plus travaillées vendredi Motorola a bondi de +7,5% à 7,15$ après avoir réenclenché le projet de scission de ses activités.

Le titre Berkshire Hathaway, qui intégrera l'indice 'S&P 500' dès mardi, a pris 1,25% à 77,65$: il est jugé très sous évalué par de nombreux experts qui jugent sa 'décote de holding' excessive.






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