Vers 10h40, le titre Bayer s'adjugeait 3,89% 99,50 dollars à la Bourse de Francfort, affichant la deuxième plus forte hausse de l'indice européen Stoxx 50.

Le résultat brut d'exploitation ajusté (Ebitda) de Bayer est ressorti à 2,738 milliards d'euros sur la période (+11%). Les analystes interrogés par Reuters avaient tablé sur 2,593 milliards.

Le chiffre d'affaires du premier trimestre a augmenté de 2,8% à 10,555 milliards contre un consensus de 10,674 milliards. Hors effets de change, la hausse aurait été de 8,4%.

Sa division MaterialScience, qui fabrique le plastic transparent utilisé aussi bien pour les lunettes de plongée, que les DVD et les phares de voiture, a affiché un Ebitda en progression de 79% à 366 millions d'euros sur le trimestre, nettement au-delà du consensus qui était à 258 millions.

En revanche, sa branche la plus importante, la pharmacie, a vu son Ebitda augmenter de 1,9% seulement, à 1,30 milliard d'euros, en retrait par rapport au consensus de 1,32 milliard d'euros, en raison de l'impact négatif des variations de changes.

Bayer, l'un des rares grands noms de la pharmacie à avoir conservé une importante branche chimie, a réaffirmé ses objectifs 2014 d'une hausse de son Ebitda ajusté comprise entre 1% et 5% et d'un chiffre d'affaires, hors effets de change, allant de 41 à 42 milliards d'euros.

Citant des sources proches du dossier, l'agence de presse Bloomberg a rapporté que le groupe allemand réfléchissait à une cession de sa branche chimie MaterialScience, un actif qui pèse une dizaine de milliards de dollars (7,2 milliards d'euros).

Depuis le début de l'année, le secteur de la pharmacie connaît un important mouvement de concentration, les géants du secteur voulant se concentrer sur les segments les plus rentables et les acteurs de taille plus modeste cherchant à atteindre la taille critique.

(Marilyn Gerlach, avec Arnab Sen à Bangalore, Benoît Van Overstraeten et Juliette Rouillon pour le service français)