BASF a fait état hier soir de résultats préliminaires pour l'exercice 2022 globalement en ligne avec ses objectifs, mais bien inférieurs aux prévisions établies par le consensus.

Le groupe chimique allemand dit notamment s'attendre à un bénéfice avant intérêts et taxes (Ebit), hors exceptionnels, de 6,55 milliards d'euros, en baisse par rapport à 2021 (7,68 milliards) et en-dessous du consensus fourni par la société, qui ressort à 6,84 milliards.

Son chiffre d'affaires annuel s'est accru de 11% l'an dernier pour atteindre 87,33 milliards d'euros, une performance en ligne avec son objectif allant de 86 à 89 milliards d'euros.

Il ressort en revanche sous le consensus des analystes de 87,95 milliards.

Autre déception, BASF dit s'attendre à essuyer une perte nette 1,38 milliards d'euros sur l'exercice, à comparer avec un bénéfice net de 5,52 milliards en 2021 et un consensus établi à +4,67 milliards.

Le groupe de Ludwigshafen justifie cette perte par les lourdes provisions pour dépréciation devant être passées sur sa filiale pétrolière Wintershall Dea, qui devraient totaliser 7,3 milliards d'euros en 2022, dont 5,4 milliards pour le seul quatrième trimestre.

Ces charges sont le résultat de sa décision de mettre un terme aux activités d'exploration et de production de Wintershall Dea en Russie, explique-t-il dans un communiqué.

En Bourse, l'action BASF parvenait à limiter son repli autour de 0,1% suit à toutes ces annonces.

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