Santander avance de 0,2% à six euros et surperforme légèrement la tendance à Madrid, après la publication de résultats pour l'exercice 2011 pourtant grevés par des provisions exceptionnelles.

La banque a vu son bénéfice net chuter d'un tiers à 5,3 milliards d'euros, sous l'effet de 3,2 milliards de provisions constituées au fil de l'exercice, dont 1,8 milliard relève de son exposition au marché immobilier espagnol.

Le profit opérationnel a augmenté de 2% à 24,4 milliards, aidé par une augmentation de 5% des revenus bruts. Malgré une hausse de ses dépenses opérationnelles de 9% pour se développer sur les marchés émergents, Santander a réalisé un ratio d'efficience de 44,9%, qu'il revendique comme le meilleur parmi les banques internationales.

Le groupe met en avant une diversification géographique accentuée, l'Amérique latine générant désormais un peu plus de la moitié de ses revenus, contre 31% pour l'Europe continentale, dont 9% pour l'Espagne.

Sur un an, le ratio créances douteuses sur crédits a augmenté de 0,34 point à 3,89%, et de 1,25 point à 5,49% pour l'Espagne, mais ce dernier s'avère inférieur de deux points à la moyenne du secteur.

En termes de solvabilité, Santander souligne que son ratio Core Tier 1 atteint déjà le seuil de 9% demandé par l'EBA. Sous le référentiel Bâle II, ce ratio s'établit à un peu plus de 10%.

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