Le bénéfice net est ressorti à 8,18 milliards d'euros, conformément aux prévisions des analystes interrogés par Reuters.

En Bourse, la valeur cède 1,66% à 8,99 euros, alors que l'indice européen du secteur cède 0,4%.

La bonne tenue des filiales britannique et brésilienne a été effacée par la baisse des marges en Espagne en raison de coûts élevés de financement et d'une augmentation des créances douteuses.

Le produit net bancaire, différence entre les taux facturés à la clientèle et le coût auquel les banques se financent, s'est élevé à 29,22 milliards d'euros, contre 29,14 milliards attendus, et la marge des intérêts a progressé de 11,1%.

Deutsche Bank, qui publiait aussi ses résultats jeudi, a fait état de plus de 400 millions d'euros de provision pour pertes sur crédit en 2010. La banque allemande s'est dit confiante dans sa capacité à atteindre ses objectifs 2011.

Santander est moins exposée aux difficultés de la conjoncture en Espagne que sa concurrente BBVA en raison de son développement important dans des pays aussi divers que la Pologne ou le Mexique.

L'Espagne représente désormais une part des bénéfices moins importante que le Brésil ou le Royaume-Uni.

ll n'en reste pas moins que l'action a sous-performé ses homologues de 14% sur l'année écoulée.

Les investissements élevés de Santander en 2010 ont suscité des inquiétudes, alors que les autorités ont demandé des réserves de fonds propres plus importantes et de meilleures qualité.

A 9h15 GMT, l'action Santander cédait 0,5% à 9,10 euros, tandis que l'indice sectoriel des banques européennes était stable.

Sonya Dowsett, Danielle Rouquié pour le service français édité par Dominique Rodriguez