La société, qui développe et exploite des routes à péage privées, détient une participation de près de 31 % dans l'autoroute à péage française Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), longue de 2 318 km, sa route la plus rentable.

Elle a contribué à hauteur d'environ 557 millions de dollars australiens aux bénéfices du semestre qui s'est achevé en juin.

Le gouvernement français a publié mercredi les détails d'un nouveau régime fiscal proposé pour les infrastructures de transport, y compris les autoroutes et les aéroports, afin de collecter des fonds pour continuer à investir dans des formes d'énergie plus vertes.

"Ce projet de loi prévoit une nouvelle taxe à partir de 2024 pour les entreprises qui exploitent des infrastructures de transport à longue distance", a déclaré l'opérateur de routes à péage dans un communiqué.

Si le régime fiscal proposé avait été en place en 2022, deux des quatre concessions autoroutières liées à APRR auraient dû payer 117 millions d'euros d'impôts supplémentaires, a ajouté Atlas.

"L'adoption de cette taxe française est un obstacle pour Atlas Arteria depuis plusieurs mois", ont déclaré les analystes de Jefferies dans une note.

"Il y a un impact sur notre évaluation si cette taxe est appliquée dans sa version actuelle", ont-ils ajouté.

Les actions de la société se négociaient en baisse de 5,43 dollars australiens à 0454 GMT et étaient en passe de connaître leur pire journée depuis septembre 2022.