DUBAI, 24 janvier (Reuters) - L'introduction en Bourse de la compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco pourra se faire aussi bien sur le marché local qu'à l'international, mais les réserves de brut du royaume n'en feront pas partie, a déclaré son président à la chaîne de télévision al Arabiya dans un entretien diffusé dimanche.

"Les réserves ne seront pas vendues, mais la capacité de la société à produire à partir des réserves est à l'étude", a déclaré Khalid al Falih à la chaîne satellitaire basée à Dubaï dans un entretien accordé de Davos, en Suisse où s'est tenu la semaine dernière le Forum économique mondial.

Aramco détient des réserves de brut évaluées à 265 milliards de barils, soit 15% du total mondial. En cas de mise en Bourse, elle deviendrait la première société cotée valorisée à 1.000 milliards de dollars (plus de 920 milliards d'euros), ont calculé des analystes. (Noah Browning et Hadil al Sayegh; Danielle Rouquié pour le service français)