PARIS, 7 janvier (Reuters) - Le Premier ministre Edouard Philippe évoque dans un entretien au Journal du dimanche un recours à loi pour d'éventuelles cessions de participations publiques dans les entreprises françaises.

"S'agissant des cessions d'actifs, je ne communique jamais sur le timing. Il y en a déjà eu et il y en aura d'autres. Sur d'éventuelles privatisations, qui exigeraient donc une loi, vous verrez dans le calendrier législatif au fur et à mesure qu'on les présentera. C'est du ressort de la loi, donc ce débat sera public", déclare-t-il.

A la question de savoir s'il y aura donc bien un projet de loi, Edouard Philippe répond : "Oui. Le sujet n'est pas tabou".

Fin décembre, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que le programme de cessions de participations de l'Etat dans le capital d'entreprises serait précisé début 2018.

ADP ainsi que la Française des Jeux (FDJ) sont régulièrement cités parmi les candidats potentiels dans le cadre de ces cessions de participations.

Martin Vial, le commissaire aux participations de l'Etat, a toutefois assuré qu'aucune décision n'était prise concernant une éventuelle privatisation d'ADP. (Elizabeth Pineau, édité par Benoît Van Overstraeten)