PARIS, 7 octobre (Reuters) - L'Etat français aura le dernier mot sur le choix de l'investisseur qui sera l'actionnaire principal dans ADP et refusera qu'une puissance étrangère prenne le contrôle du groupe aéroportuaire, a déclaré dimanche le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire.

"Nous n'aurions jamais engagé cette privatisation (...) si nous n'avions pas cette garantie que, au bout du compte lorsque nous aurons fait les appels d'offres, qu'en 2019 nous aurons lancé l'opération, l'Etat puisse être le décideur en dernier ressort", a-t-il dit lors du Grand Rendez-vous CNEWS-Europe 1-Les Echos.

"L'Etat aura la possibilité d'examiner qui sera l'investisseur principal et pourra dire 'c'est oui ou c'est non'", a expliqué Bruno Le Maire en précisant que "si à un moment donné une puissance étrangère voulait prendre le contrôle d'Aéroport de Paris, la réponse serait non". (Myriam Rivet, édité par Caroline Pailliez)