ADC Therapeutics SA a annoncé les résultats de l'essai clinique pivot de phase 2 en cours sur le camidanlumab tesirine (Cami) dans le lymphome de Hodgkin récidivant ou réfractaire (r/r). Un taux de réponse globale (ORR) de 70,1% et un taux de réponse complète (CR) de 33,3% ont été observés avec une durée médiane de réponse de 13,7 mois pour tous les répondeurs chez les patients atteints de lymphome de Hodgkin r/r qui étaient réfractaires ou avaient rechuté après une médiane de 6 traitements antérieurs, y compris le brentuximab vedotin (BV) et un blocage PD-1. Le profil de sécurité de Cami était substantiellement cohérent avec les résultats intermédiaires précédemment rapportés.

Les résultats seront présentés lors d'une session orale au congrès hybride 2022 de l'Association européenne d'hématologie (EHA2022). L'essai clinique de phase 2 à bras unique, multicentrique et ouvert évalue Cami chez 117 patients atteints de lymphome de Hodgkin r/r ayant reçu =3 lignes de traitement antérieures (=2 lignes en cas d'inéligibilité à la greffe de cellules souches hématopoïétiques, HSCT). Les patients ont reçu une médiane de 6 lignes antérieures de traitement systémique.

Les données qui seront présentées à l'EHA2022 par Carmelo Carlo-Stella, MD, Département des sciences biomédicales, Université Humanitas, et Département d'oncologie et d'hématologie, Hôpital de recherche IRCCS Humanitas à Milan, Italie, comprennent : ORR de 70,1 % et taux de CR de 33,3 % chez les patients avec une médiane de 6 traitements antérieurs ; la durée médiane de la réponse (DOR) était de 13,7 mois et la médiane de la survie sans progression (PFS) était de 9,1 mois ; les patients qui ont atteint une CR avaient une DOR médiane de 14.5 mois ; 14 patients ont reçu une HSCT à la suite du traitement par Cami ; les effets indésirables de grade =3 les plus fréquents apparus en cours de traitement chez =5% des patients étaient : thrombocytopénie (9,4%), anémie (8,5%), hypophosphatémie (7,7%), neutropénie (7,7%), éruption maculopapulaire (6,8%) et lymphopénie (5,1%) ; 8/117 patients ont développé un syndrome de Guillain-Barré/polyradiculopathie. Les symptômes du SGB ont pu être atténués par une intervention médicale attentive.