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Rusal et Interros détiennent respectivement 25% et deux actions et 25% et une action du capital de Norilsk Nickel. Mais Vladimir Potanine et Oleg Deripaska, qui lorgnent tous deux le contrôle du plus important producteur mondial de nickel et de palladium, affichent des divergences sur la stratégie du groupe et sur sa politique de dividende.
Mi-décembre, Interros avait proposé 12 milliards de dollars à Rusal pour lui racheter sa participation de 25% dans Norilsk Nickel. Premier refus du groupe détenu par Oleg Deripaska, expliquant que sa participation dans Norilsk est « un investissement stratégique ».
Interros ne relèvera pas son offre
Loin de se démonter bien que trouvant le prix à payer bien trop élevé, Vladimir Potanine est revenu à la charge avec une offre améliorée, à 14 milliards de dollars. Les 25% de Rusal dans Norilsk Nickel sont valorisés autour de 10,65 milliards de dollars sur la base de sa capitalisation boursière actuelle.
Mais selon Les Echos, Rusal, qui espère retirer au minimum 16 milliards de dollars dans l'opération, a opposé un nouveau refus. La société d'investissement de Vladimir Potanine refuse de s'aligner sur les attentes de Rusal, jugeant l'investissement trop élevé pour sa trésorerie.
Vladimir Potanine de nouveau éconduit par Rusal pour le contrôle de Norilsk
Le conflit qui oppose le milliardaire russe à son homologue Oleg Deripaska aurait pu se dénouer lors de la vente de la participation de Rusal à Norilsk Nickel. Pour la deuxième fois en l'espace de quelques jours, le groupe d'Oleg Deripaska a rejeté l'offre de Vladimir Potanine insuffisante.
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