Vallourec en repli malgré des perspectives favorables
Il prévoyait le transfert d'une partie de ces activités au Brésil.
Mais faute d'acheteurs des actifs Outre-Rhin, Philippe Guillemot, tranche dans le vif avec la fermeture pure et simple des sites allemands qui, par effet domino, conduit notamment à la fermeture du site français de Saint-Saulve, dans le Nord.
Cette réorganisation devrait générer 130 millions d'euros d'Ebitda en année pleine et une réduction des dépenses d'investissement de 20 millions d'euros.
En parallèle, le groupe a dévoilé des résultats trimestriels en ligne avec ses attentes et la révision à la hausse de ses objectifs annuels.
Sur les trois premiers mois de l'exercice, Vallourec a réalisé un résultat brut d'exploitation en baisse de 44% à 45 millions d'euros. Un chiffre faible qui ne surprend pas les analystes. Le groupe a été pénalisé par la fermeture provisoire de la mine de fer de Pau Branco, au Brésil. Le chiffre d'affaires a atteint 916 millions, en progression de 30,5 % (+ 22,2 % à taux de change constants), reflétant la bonne activité en Amérique du Nord.
En termes de perspectives, le groupe affiche son optimisme. La progression des volumes attendue aux Etats-Unis, en Europe comme en Amérique Latine et des prix orientés à la hausse devraient soutenir les résultats 2022. Vallourec assure ainsi que le RBE est dorénavant attendu en augmentation significative en 2022 par rapport à l'année précédente.
Dans le sillage de ces annonces, Jefferies a confirmé sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 15 euros sur le titre. Kepler Cheuvreux, maintient, lui aussi, sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 13,5 euros.