Si Alrosa est parvenu à distancer le géant sud-africain en volume de diamants produits, De Beers n’en reste pas moins le numéro un mondial en valeur. Sur les deux dernières années, les ventes cumulées de la firme de Nicky Oppenheimer ont dépassé les 8,3 milliards de dollars, contre seulement 5,7 milliards de dollars pour le Russe Alrosa.

De Beers souhaite malgré tout retrouver son niveau de production d’avant crise. Après avoir produit 24,6 millions de carats en 2009, la firme sud-africaine a atteint les 33 millions l’année dernière et pourrait dépasser les 38 millions cette année.

« Si le restockage a repris au cours de l’année 2010, il est clair que la demande a également rebondi, notamment avec l’extraordinaire croissance des demandes chinoise et indienne et une meilleure performance aux Etats-Unis lors des fêtes de fin d’année », expliquait Bruce Cleaver, l’un des dirigeants de de Beers.

Pour atteindre ses objectifs, le géant mondial du diamant compte en particulier sur les partenariats développés avec le gouvernement du Botswana. Le projet d’extension de la mine de Jwaneng devrait notamment offrir des perspectives réjouissantes estimées à 100 millions de carats produits à l’horizon 2025.