Avec ses 3,89 mètres de long et son 1,61 mètre de haut, la citadine de Mikhaïl Prokhorov aurait à peu de choses près la taille d'une Mercedes Classe A. La ressemblance s'arrête-là. Côté combustible, la «voiture du peuple», tel que la qualifient certains médias, en raison des origines «poutinesques» du projet, pourrait fonctionner au gaz naturel et à l'électricité, grâce à un moteur hybride.

Vladimir Poutine serait l'initiateur de la démarche soutenue par le gouvernement russe qui vise à proposer une automobile vendue aux alentours de 10 000 dollars, susceptible d'atteindre les 120 km/h et disposant d'une autonomie d'environ 400 kilomètres.

Alors que certains observateurs doutent qu'un budget de 150 millions de dollars suffise à lancer un projet de cette ampleur dans les quinze mois à venir, les maîtres d'œuvres ont assuré que les premiers modèles devraient être dévoilés à la fin de l'année et que les premières livraisons pourraient intervenir en 2011.

Seule certitude : avec plus de 20% de la production mondiale de gaz naturel, la Russie bénéficie d'une source d'énergie quasi illimitée et bon marché qui devrait servir les intérêts de Mikhaïl Prokhorov et de ses associés.