RYAD, 15 janvier (Reuters) - Trois chiites condamnés à mort pour un attentat qui a coûté la vie à trois policiers en 2014 ont été exécutés dimanche à Bahreïn, ce qui pourrait relancer le mouvement de contestation inspiré du "printemps arabe".

La Cour de cassation avait confirmé dans la semaine la sentence prononcée à l'encontre d'Abbas al Samea, de Sami Mouchaïma et d'Ali al Singace. Aucune exécution n'avait eu lieu depuis 2008 dans le royaume.

Le soulèvement de la communauté chiite, majoritaire, a été écrasé avec l'aide militaire des monarchies sunnites voisines et Bahreïn a été le théâtre l'an dernier d'une nouvelle vague de répression.

(Katie Paul et Omar al Fahmy, Jean-Philippe Lefief pour le service français)