En mai, les candidats ont accepté de s'affronter lors de deux débats, dont un ce mois-ci qui sera modéré par les présentateurs de CNN Jake Tapper et Dana Bash à Atlanta, tandis que l'autre, le 10 septembre, sera organisé par ABC.
CNN a indiqué samedi que les deux candidats se présenteront sur un podium uniforme pendant le débat de 90 minutes, que les positions sur le podium seront déterminées par tirage au sort et que les candidats recevront un stylo, un bloc de papier et une bouteille d'eau, mais qu'ils ne pourront pas utiliser d'accessoires.
"Les microphones seront mis en sourdine pendant toute la durée du débat, sauf pour le candidat dont c'est le tour de parler", a précisé CNN.
CNN, une division de Warner Bros Discovery, a déclaré que les modérateurs "utiliseront tous les outils à leur disposition pour faire respecter le temps de parole et garantir une discussion civilisée".
Pendant les deux pauses publicitaires, les membres de l'équipe de campagne ne pourront pas interagir avec leur candidat et il n'y aura pas de public en studio.
Selon CNN, les candidats éligibles doivent figurer sur les bulletins de vote d'un nombre suffisant d'États pour atteindre le seuil de 270 voix électorales nécessaire pour gagner et obtenir au moins 15 % dans quatre sondages nationaux distincts.
CNN a indiqué qu'il n'était "pas impossible" que Robert F. Kennedy Jr, qui se présente en tant qu'indépendant, puisse se qualifier, car il a obtenu au moins 15 % dans trois sondages de qualification à ce jour et s'est qualifié pour le scrutin dans six États, ce qui lui donne droit à 89 votes du collège électoral.
Les débats, qui attireront des dizaines de millions de téléspectateurs américains, comportent des risques pour les deux candidats, dont la course est serrée.
Selon une note de campagne consultée par Reuters, Joe Biden a trois thèmes de débat préférés : le droit à l'avortement, l'état de la démocratie et l'économie.
M. Trump a refusé de débattre avec ses rivaux lors de la course à l'investiture républicaine. Son équipe a indiqué que l'immigration, la sécurité publique et l'inflation étaient des questions clés avant le débat.