PARIS - Les Français sont appelés aujourd'hui à choisir dans les urnes les deux personnalités qui s'affronteront au second tour de la primaire organisée par le Parti socialiste et ses alliés en vue de l'élection présidentielle.

Le PS espère au moins 1,5 million à deux millions de votants pour créer une dynamique en faveur du vainqueur, mais la participation en fin de journée semblait en net retrait par rapport aux chiffres enregistrés lors de la primaire de la droite et du centre.

Vers 17h00 (16h00 GMT), un million de personnes avaient voté dans 70% des bureaux de vote, a annoncé le président du comité d'organisation.

Un peu plus de 7.500 bureaux de vote avaient auparavant ouvert à 09h00 (08h00 GMT) dans toute la France. Ils fermeront à 19h00.

Outre les trois favoris Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, les quatre autres candidats en lice pour cette consultation sont l'ancien ministre Vincent Peillon (PS), la radicale de gauche Sylvia Pinel, l'écologiste François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate).

Les deux finalistes se retrouveront pour un ultime débat télévisé mercredi avant le second tour dimanche prochain.

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COBLENCE, Allemagne - Marine Le Pen a appelé hier les électeurs européens à se "réveiller" et à suivre l'exemple des Américains et des Britanniques lors des scrutins des prochains mois, à l'occasion d'un congrès réunissant à Coblence, en Allemagne, les représentants de partis d'extrême-droite.

Devant plusieurs centaines de partisans de ces différentes formations, la candidate du Front national à l'élection présidentielle française d'avril-mai a une nouvelle fois déclaré que la victoire des partisans du Brexit au Royaume-Uni en juin dernier et l'élection de Donald Trump en novembre aux Etats-Unis allaient déclencher un "effet domino" en cette année ponctuée par des élections aux Pays-Bas, en France puis en Allemagne.

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WASHINGTON - Donald Trump à peine investi, la Maison blanche a promis aujourd'hui de "se défendre bec et ongles" contre les médias, accusés d'hostilité envers le nouveau président américain.

L'homme d'affaires a lancé hier une première salve contre la presse à l'occasion d'une visite au siège de la CIA, en accusant les journalistes d'avoir sous-estimé la foule présente à sa cérémonie d'investiture vendredi à Washington.

Le nouveau secrétaire général de la Maison blanche, Reince Priebus, a rebondi sur le sujet dimanche, exprimant son indignation contre ce qu'il a qualifié d'"attaques" des médias.

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LONDRES - La Première ministre britannique Theresa May, qui sera vendredi prochain le premier dirigeant étranger reçu par Donald Trump à la Maison blanche, a prévenu aujourd'hui qu'elle n'aurait "pas peur" de lui dire lorsqu'elle jugera inacceptables ses actes ou ses déclarations.

Invitée de la BBC, la dirigeante conservatrice a déclaré qu'elle utiliserait cette occasion pour débattre des futures relations commerciales entre la Grande-Bretagne, engagée sur la voie d'une sortie de l'Union européenne, et les Etats-Unis.

La "relation spéciale" entre Londres et Washington constitue une des bases de la diplomatie britannique, appelée à revêtir une importance accrue une fois acté le divorce avec l'UE.

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LONDRES - Theresa May a été accusée aujourd'hui par l'opposition d'avoir caché au Parlement l'échec d'un test de missile Trident lors du vote par les députés en faveur du renouvellement de la force de dissuasion sous-marine britannique en juillet dernier.

Le Sunday Times rapporte que le tir d'essai d'un missile nucléaire britannique Trident désarmé à partir d'un submersible en juin dernier n'a pas été concluant.

Citant une source au sein de la marine, le journal explique que le missile, tiré au large des côtes de Floride, aurait pris la mauvaise direction, s'orientant vers le continent américain.

Il s'agissait du premier tir d'essai en quatre ans d'un missile nucléaire britannique, effectué peu avant l'accession de Theresa May à la tête du gouvernement.

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BEYROUTH/AMMAN - L'opposition au président Bachar al Assad apparaît plus divisée que jamais alors que s'ouvre demain une conférence sur la paix en Syrie, à Astana, la capitale du Kazakhstan.

Les menées diplomatiques russes ont mis en lumière le morcellement d'une rébellion incapable de s'unir sous une seule bannière, tiraillée par ses rivalités régionales, idéologiques et religieuses.

Soutenu politiquement et militairement par Moscou et Téhéran, Bachar al Assad est lui en position de force, auréolé de sa victoire à Alep sur l'opposition modérée et les djihadistes qui ont tenu des années durant la partie orientale de la grande ville du nord de la Syrie.

Moscou présente la conférence d'Astana comme un moyen de faire progresser la paix en discutant directement avec les rebelles. L'objectif est de consolider le cessez-le-feu en place depuis la fin de la bataille d'Alep.

Les Etats-Unis n'enverront aucune délégation à Astana, où seul leur ambassadeur en poste au Kazakhstan sera présent, en tant qu'observateur. Aucune invitation n'a été adressée par ailleurs à l'Arabie saoudite et au Qatar.

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BANJUL - L'ex-président gambien Yahya Jammeh est parti en exil hier soir vers la Guinée équatoriale, après avoir quitté ses fonctions à la tête de l'Etat, a annoncé Marcel de Souza, de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

Au pouvoir depuis un coup d'Etat en 1994, Jammeh a refusé pendant des semaines de reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle du 1er décembre. Il a finalement cédé à la pression des pays d'Afrique de l'Ouest qui menaçaient d'intervenir militairement pour que le président élu, Adama Barrow, puisse prendre ses fonctions.

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BHUBANESWAR, Inde - Au moins 39 personnes ont été tuées et une cinquantaine d'autres blessées samedi soir dans le déraillement d'un train de passagers dans le sud-est de l'Inde, alourdissant encore le bilan lié aux transports ferroviaires publics, endeuillés par de nombreux accidents.

Le train express Hirakhand qui reliait Jagdalpur à Bhubaneswar a déraillé vers 23h30 à proximité de la gare de Kuneri, dans l'Etat de l'Andhra Pradesh.

Les circonstances de l'accident n'ont pas encore été établies. La police estime que le train a déraillé à la suite d'un défaut technique mais la compagnie ferroviaire n'exclut pas un acte criminel.

Le réseau ferroviaire public de l'Inde, construit pendant la colonisation britannique, totalise un nombre élevé d'accidents, le résultat de plusieurs décennies de sous-investissement et d'une politique de bas tarifs.

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PARIS - La "circulation différenciée" fondée sur une nouvelle vignette antipollution sera mise en place demain pour la première fois dans l'agglomération parisienne, en raison d'un nouveau pic de pollution aux particules fines, a annoncé hier sur Twitter la préfecture de police de Paris.

Ce dispositif repose sur la vignette Crit'Air ("certificat qualité de l'air"), obligatoire à Paris depuis le 16 janvier.

Cette pastille de couleur distinguant six catégories de véhicules régit désormais les interdictions de circulation. En application de ce système, les véhicules les plus polluants (ceux non étiquetés et ceux de catégorie 5) ne pourront pas circuler dans la capitale et la petite couronne.