NATIONS UNIES - Le Conseil de sécurité des Nations unies vote aujourd'hui sur l'instauration de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, qui a procédé en juillet au tir expérimental de deux missiles.

Un diplomate s'est dit "très confiant" de voir la Chine et la Russie appuyer le projet de résolution présenté par les Etats-Unis, qui ambitionne de réduire d'un tiers le montant des exportations nord-coréennes, actuellement estimées à trois milliards de dollars par an (2,55 milliards d'euros).

Le vote doit avoir lieu à 15h00 à New York (19h00 GMT). Pour être adoptée, la résolution doit obtenir neuf votes et aucun des membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France Grande-Bretagne et Russie) ne doit exercer son droit de veto.

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WASHINGTON - Le département d'Etat américain a officiellement informé hier les Nations unies de sa volonté de soustraire les Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le climat.

Washington laisse toutefois la porte ouverte à un engagement en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique si les termes d'un nouvel accord sont plus accommodants pour les Etats-Unis.

Dans sa notification transmise à l'Onu, le département d'Etat précise que les Etats-Unis continueront de participer aux réunions de l'Onu sur le changement climatique tout au long de la procédure de retrait, prévue pour durer au moins trois ans.

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CARACAS - L'Assemblée constituante voulue par le président Nicolas Maduro a approuvé la suspension de la procureure générale Luisa Ortega, ancienne chaviste ayant pris ses distances avec le régime de Nicolas Maduro.

Le parquet général qu'elle dirige a demandé hier à la justice d'annuler l'inauguration de l'Assemblée constituante en raison de soupçons de manipulation du vote par les autorités.

Le Venezuela est entré dans une nouvelle ère de tension politique avec l'inauguration de l'Assemblée constituante en dépit des protestations de l'opposition et des condamnations de la communauté internationale.

Elus dimanche dernier, les 545 membres de cette assemblée ont siégé pour la première fois hier à Caracas, après avoir porté à leur tête l'ancienne ministre des Affaires étrangères Delcy Rodriguez.

Dans son discours d'investiture, elle a rendu un hommage appuyé à Hugo Chavez, prédécesseur et mentor du président Maduro, mort d'un cancer en 2013. La Constituante pourrait être appelée à prononcer la dissolution du Parlement élu en 2015 et tenu par l'opposition.

SAO PAULO - Le Mercosur a annoncé la suspension du Venezuela jusqu'au rétablissement de la démocratie dans le pays, alimentant la pression exercée sur le président Nicolas Maduro afin qu'il démantèle la nouvelle Assemblée constituante.

La décision a été annoncée lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du Mercosur à Sao Paulo.

Le Mercosur, bloc sud-américain de libre échange formé outre le Venezuela de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay, fera valoir sa clause dite démocratique pour suspendre Caracas, dit-on de même source.

Dominé pendant des années par des gouvernements de gauche, plutôt favorables au pouvoir en place au Venezuela, ce marché commun a rebasculé à droite avec l'arrivée au pouvoir de nouveaux dirigeants en Argentine puis au Brésil.

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KIGALI - Le président du Rwanda, Paul Kagamé, a été réélu sans surprise pour un troisième mandat avec un score écrasant de plus de 98% des voix.

"Le vainqueur est Paul Kagamé avec 98,63%", a déclaré Kalisa Mbanda, qui dirige la Commission électorale nationale (NEC), Charles Munyaneza.

Il y a sept ans, Paul Kagamé, 59 ans, arrivé au pouvoir après le génocide de 1994 et président depuis 2000, avait obtenu un deuxième mandat avec 93% des suffrages.

La communauté internationale crédite l'ancien commandant rebelle tutsi d'avoir remis sur pied le petit pays d'Afrique centrale après le génocide grâce à une croissance économique rapide.

Ses opposants jugent que ce développement économique s'est fait au détriment des libertés civiques, le pouvoir muselant les médias indépendants et supprimant toute dissidence.

Paul Kagamé est l'homme fort du Rwanda depuis juillet 1994 et le renversement par son mouvement, le Front patriotique rwandais (FPR), du gouvernement hutu à Kigali a déclenché un génocide qui a fait 800.000 morts cette année-là, essentiellement parmi la minorité tutsi.

Une réforme de la Constitution adoptée en 2015 par référendum lui permet potentiellement de diriger le pays jusqu'en 2034.

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DAKAR - La coalition au pouvoir du président sénégalais, Macky Sall, a conservé une solide majorité au Parlement, selon des résultats officiels provisoires du scrutin de dimanche dernier, un vote que l'opposition dit entaché de fraudes.

La majorité présidentielle a obtenu près de 50% des suffrages exprimés, ce qui lui donnerait 125 des 165 sièges de la nouvelle Assemblée nationale, rapporte la télévision d'Etat.

Ces élections législatives, marquées par une présence record de listes, ont été émaillées de difficultés d'organisation. Plusieurs centaines de Sénégalais n'ont pas pu voter en raison du retard pris dans l'acheminement de cartes d'identité biométriques, et l'opposition a dénoncé une fraude électorale.

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LONDRES - Plus de 150.000 Européens, soit cinquante fois plus qu'aujourd'hui, pourraient décéder d'ici 2100 en raison d'événements climatiques extrêmes si rien n'est fait pour endiguer la hausse des températures.

Une étude publiée par le Lancet Planetary Health montre que les dérèglements climatiques vont devenir rapidement un fardeau pour les sociétés.

Les chercheurs estiment que deux Européens sur trois seront probablement affectés à la fin du siècle par des catastrophes liées au climat.

Selon le modèle employé par les scientifiques, le nombre de décès dus aux changements climatiques passera de 3.000 par an entre 1981 et 2010 à 152.000 par an entre 2071 et 2100 si aucune mesure n'est prise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et l'impact des événéments météorologiques extrêmes.

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PARIS - Les supporters du Paris Saint-Germain ont fait un triomphe à Neymar lors de la présentation de l'attaquant brésilien au Parc des Princes aujourd'hui.

Neymar da Silva Santos Júnior, désormais lié au club de football parisien pour cinq ans, ne pourra cependant participer au premier match de la saison du PSG, contre Amiens, dans l'après-midi car son transfert du FC Barcelone n'a pas été homologué dans les temps.

Debout sur un podium, le capitaine de l'équipe nationale brésilienne, âgé de 25 ans, a salué des dizaines de milliers de supporters qui l'ont longuement acclamé.

"Merci", a-t-il dit en français, avant de poursuivre en portugais : "je suis ravi d'être dans ce nouveau défi (...) j'ai l'intention de gagner de nombreux trophées avec vous".

Son transfert, d'un montant de 222 millions d'euros, est le plus cher de l'histoire du football, devant celui du Français Paul Pogba de la Juventus Turin à Manchester United pour 105 millions d'euros l'été dernier.

Avec le recrutement de Neymar, les dirigeants du PSG espèrent remporter la Ligue des champions, objectif affiché depuis le rachat du club par le fonds souverain Qatar Investment Authority (QSI) en 2011.

Neymar ne jouera pas aujourd'hui contre Amiens car la Ligue française de football (LFP) n'a pas reçu hier avant minuit le certificat international de transfert que devait lui envoyer la fédération espagnole de football, a-t-on appris auprès de la LFP. Il pourrait jouer pour la première fois pour le PSG dimanche 13 août contre Guingamp.