(Actualisé avec Parisot)

PARIS, 17 janvier (Reuters) - Des entreprises françaises envisagent de rapatrier leurs employés des "zones à risque" dans le monde, notamment d'Algérie, en raison du conflit au Mali et de la prise d'otages dans l'Est algérien, a déclaré jeudi le président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP).

"Je pense qu'un certain nombre d'entreprises vont aussi rapatrier un certain nombre de leurs représentants parce que les conditions aujourd'hui sont particulièrement difficiles", a déclaré Jean-Louis Schilansky à l'issue des voeux de François Hollande aux "forces vives".

Interrogé sur les dispositions particulières que projetaient les entreprises françaises implantées en Algérie et dans d'autres pays à risque, il a répondu : "La sécurité va être renforcée dans toutes ces zones-là".

"C'est une situation très, très mouvante mais il est vrai que ce sont des installations très à risque", a-t-il dit à des journalistes.

Egalement présente à l'Elysée, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a également fait part de son inquiétude.

"Medef international est en contact avec toutes les entreprises de la région via les comités de chaque pays avec qui nous avons une relation permanente. Il y a un échange d'informations et de recommandations sur le renforcement de la sécurité", a-t-elle dit à la presse.

"On a tous des craintes, tous conscience de la gravité de la situation, de ce qui se joue dans ces pays-là, pour ces pays-là pour les relations entre l'Afrique et l'Europe. Dans ce moments-là, il faut être tout à fait solidaires et unis", a-t-elle ajouté. (Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet)