Pétrole : outre le Proche-Orient, des fondamentaux haussiers (CGES)
"Le surplus de capacité hérité de la crise a désormais été largement épongé, sauf aux Etats-Unis", assure le rapport. Le niveau élevé des réserves à Cushing, principal terminal pétrolier américain, explique la différence de prix entre le Brent européen, qui a repassé la barre des 100 dollars depuis déjà plus de deux semaines, et le WTI, qui s'échangeait aux alentours de 97 dollars mercredi à New-York.
Les réserves mondiales (hors Chine et Russie) se seraient amaigries de 220 millions de barils en 2010, le rythme s'étant nettement accentué au deuxième semestre de l'année précédente par rapport au premier. Parallèlement, la consommation a augmenté de 2,2 millions de barils par jour entre le deuxième et le quatrième trimestre 2010 (pour une hausse de l'offre de 900.000 barils sur la même période), selon les calculs du cabinet.
Les principaux pays producteurs du cartel ont toujours été plus rapides à empêcher la baisse des prix qu'à enrayer leur hausse, même si celle-ci compromet la croissance mondiale. Ils sont plus enclins à laisser le baril s'apprécier, en vue de remplir les caisses publiques, afin de pallier si besoin les nécessités du peuple dans ces temps de contestation politique, résument les membres du CGES.
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