De Pékin à Bruxelles. Le Premier ministre chinois Li Keqiang rencontre aujourd'hui les dirigeants européens pour discuter commerce et investissements. L'Europe estime que la Chine ne respecte pas les principes du libre-échange et attend des efforts quant à l'ouverture de son marché aux entreprises étrangères. Le sujet des OPA chinoises dans les secteurs phares de l'économie européenne devrait également être abordé.

L'Union Européenne dans le collimateur de Donald Trump. L'USTR (Bureau du représentant américain au commerce) a publié hier une liste de produits susceptibles d'être surtaxés, tels que les hélicoptères et aéronefs d'Airbus, et d'autres produits variés comme les filets de saumon, le fromage et autres produits laitiers, le vin, les vêtements, ou encore les motos. Voir la liste complète en cliquant ici. Ces taxes douanières pourraient s'élever à hauteur de 11 milliards de dollars, ce qui correspond, selon Washington, au montant que l'économie américaine perd chaque année en raison des subventions "illégales" dont bénéficie Airbus.


La France plaide pour plus d'efficacité fiscale. L'Hexagone veut devenir pionnier en matière de taxation des géants du numérique et espère que d'autres pays suivront. Les députés ont approuvé hier (à 55 voix contre 4 et 5 abstentions) le projet de loi visant à taxer les GAFA proposé par Bruno Le Maire, bien que Washington estime cette taxe "extrêmement discriminatoire à l'égard des multinationales basées aux États-Unis".


Les Etats-Unis soufflent le chaud et le froid au sujet des négociations commerciales. Alors que Trump a affirmé il y a quelques jours que "quelque chose de vraiment monumental" pourrait être annoncé d'ici 4 semaines et que 90% de l'accord est bouclé, les autorités américaines tempèrent ces propos en déclarant que les avancées de certains dossiers bloquant la conclusion d'un accord ne sont pas encore satisfaisantes.

"We must deliver Brexit". La Chambre haute du Parlement britannique a approuvé une loi visant à contraindre le gouvernement britannique à demander aux membres de l'Union européenne un report du Brexit, afin d'éviter vendredi une sortie sans accord. Theresa May, qui réclame une prolongation jusqu'au 30 juin, doit s'entretenir avec Emmanuel Macron et Angela Merkel, et attend le verdict des dirigeants du l'UE qui se réunissent demain. Pour la Première ministre britannique, soit le Royaume-Uni quitte l'UE avec un accord, soit ils ne la quittent pas du tout.