À Paris, l'indice CAC 40 progresse de 0,83% à 5.305,59 points vers 10h15 GMT. À Francfort, le Dax avance de 0,73% et à Londres, le FTSE s'adjuge 0,43%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro gagne 0,68%, le FTSEurofirst 300 0,57% et le Stoxx 600 0,59%.

Les contrats à terme sur les indices de Wall Street signalent une ouverture en hausse d'environ 0,1%.

En Europe, la plus forte progression sectorielle est pour les technologiques dont l'indice (+1,2%) poursuit le rebond amorcé mardi après deux jours de correction provoquée par des inquiétudes sur le niveau élevé des valorisations dans ce secteur. Dialog Semiconductor et ASML gagnent chacun autour de 1,5%.

Hexagon est en tête du Stoxx 600 avec bond de plus de 11% provoqué par une information de presse selon laquelle le groupe suédois de services de haute technologie aurait discuté d'une éventuelle cession à des concurrents européens ou américains sur la base d'une valorisation d'environ 20 milliards de dollars (17,8 milliards d'euros).

La lanterne rouge du Stoxx 600 est pour la banque autrichienne Raiffeisen, qui cède 3,6% après un abaissement par Barclays de son conseil sur la valeur.

A Paris, Michelin prend plus de 2%, la direction du groupe s'étant montrée plus confiante sur la demande du secteur minier en 2017 et sur l'impact des prix des matières premières sur ses résultats.

Sur le marché des changes, la livre sterling s'est orientée à la baisse face au dollar après l'annonce d'un net recul des salaires réels en Grande-Bretagne sur la période février-avril.

Le dollar progresse légèrement face à un panier de devises de référence mais ne profite pas vraiment des anticipations sur le resserrement monétaire de la Fed. Les intervenants de marché s'attendent majoritairement à un nouveau relèvement d'un quart de point de l'objectif de taux des fonds fédéraux à l'issue de la réunion monétaire de la banque centrale américaine. Sa décision est attendue à 18h00 GMT, avant une conférence de presse de la présidente de l'institution, Janet Yellen.

Au-delà de la décision sur les taux, les marchés attendent de la Fed d'éventuelles indications sur le calendrier de la réduction de son bilan, gonflé ces dernières années par ses achats massifs d'obligations du Trésor.

Sur les marchés pétroliers, les cours du brut évoluent en baisse, pénalisés par les craintes d'une surabondance de l'offre après les chiffres de l'API (American Petroleum Institute) montrant une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.

Les chiffres hebdomadaires fournis cette fois par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sont attendus à 14h30 GMT.

(Patrick Vignal, édité par Juliette Rouillon)