Wall Street est attendu proche de l'équilibre, le net repli subi par les marchés asiatiques ne s'étant pas propagé aux autres places.

À Paris, le CAC 40 gagnait 0,42% à 4.245,28 points à 11h30 GMT. À Francfort, le Dax prenait 0,17% et à Londres, le FTSE était stable. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 s'adjugeait 0,33% et le FTSEurofirst 300 0,24%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en ordre dispersé mais non loin des niveaux de clôture de jeudi.

En Europe, le secteur de la distribution brille après la révision à la hausse de la prévision de bénéfice du britannique Next, qui bondit près de 8%. L'indice Stoxx sectoriel prend 1% et Marks & Spencer 3,5%.

Autre vive hausse, celle de Telecom Italia (+4,8%) après un article de presse évoquant la possibilité d'une offre de Telefonica sur la filiale brésilienne du groupe italien.

A la baisse, le groupe français de spiritueux Rémy Cointreau abandonne 2,1% après la démission inattendue de son directeur général, en poste depuis trois mois à peine.

A Wall Street, en l'absence d'indicateurs de premier plan, la séance pourrait être animée par les interventions publiques de plusieurs responsables de la Réserve fédérale.

Côté changes, le yen, soutenu par des achats de couverture et par le regain d'aversion au risque, gagne du terrain face au dollar comme face à l'euro, qui avaient touché jeudi des plus hauts de cinq ans face à la devise japonaise.

Face au billet vert, l'euro a touché un plus bas de deux semaines à 1,36285.

Sur le marché pétrolier, le Brent est remonté à plus de 108 dollars le baril après avoir subi jeudi sa plus forte baisse en pourcentage depuis six mois. La perspective d'une augmentation des exportations libyennes et les spéculations sur une hausse des stocks aux Etats-Unis limite toutefois le rebond.

Marc Angrand pour le service français