11 janvier (Reuters) - Le prince jordanien Ali ben al Hussein, candidat à la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa), a promis samedi de réformer en profondeur une institution qu'il juge un peu "secrète".

"Je pense que nous devons être totalement transparents", a déclaré ce proche de Michel Platini, président de l'UEFA, qui s'exprimait au micro de la BBC quatre jours après son entrée en lice.

"Je vais travailler à un programme sur dix ans (...) dans lequel chacun aura un rôle à jouer et que nous mettrons en oeuvre en tant que comité exécutif.

"Dans les mois qui viennent, j'ai l'intention de consulter toutes nos membres et de les écouter", a poursuivi le prince, âgé de 39 ans, qui est vice-président de la Fifa et président de la Fédération d'Asie de l'Ouest

L'élection du président aura lieu en mai à Zurich. Le Français Jérôme Champagne a également fait acte de candidature et Joseph Blatter, qui dirige la riche et puissante l'institution depuis 1998, devrait confirmer la sienne dans le courant du mois.

Ali ben al Hussein a dit avoir été encouragé à se présenter par des déçus du président sortant, dont les quatre mandats ont été marqués par des scandales de corruption à répétition.

"La réforme est essentielle", a souligné le Prince samedi. "La Fifa en tant qu'organisation a tendance à être un peu secrète, mais nous devons être confiants, heureux d'être ouverts et dialoguer avec tout le monde", a-t-il poursuivi. (Ian Ransom, Jean-Philippe Lefief pour le service français)