par Edward McAllister

Le contrat février sur le brut léger américain a fini sur une progression de huit cents, ou 0,1%, à 79,36 dollars le baril. Le 31 décembre 2008, il avait clôturé à 44,60 dollars le baril.

Le Brent a lui terminé à 77,93 dollars.

La progression du baril cette année constitue sa plus forte hausse annuelle en pourcentage depuis 1999, année où des baisses de production avaient permis de faire remonter les prix qui étaient tombés aux environs de dix dollars le baril.

Les contrats sur le brut texan restent toutefois à un niveau de près de 50% inférieur au pic historique atteint en juillet 2008 à 147,27 dollars.

Lors de la dernière séance de l'année, les cours ont été soutenus par les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie montrant une diminution des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière, ce qui renforce les espoirs d'une reprise de la demande de pétrole.

Une enquête Reuters publiée jeudi a par ailleurs montré que la production de brut en provenance des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait atteint un plus haut annuel en décembre.

Après être tombés sous les 33 dollars à la fin de l'année dernière, les cours ont montré une progression quasi constante au cours de 2009, atteignant 82 dollars en octobre.

En moyenne, les cours du brut se sont inscrits à 62 dollars cette année, en ligne avec les prédictions des analystes qui tablaient fin 2008 sur une moyenne de 58,48 dollars.

Cette progression est allée de pair avec celles observées dans l'ensemble du secteur des matières premières, mais elle a également été soutenue par la fragilité affichée par le dollar durant l'année.

Selon les analystes, le rebond des cours du brut devrait se confirmer en 2010 à mesure que la reprise se poursuivra.

"L'année 2010 sera une année de transition entre les inquiétudes sur la demande qui ont émaillé l'année 2009 et les inquiétudes sur l'offre qui caractérisent 2011, d'autant que le contexte géopolitique prend de plus en plus d'importance", écrit Barclays Capital dans une note de recherche.

Version française Nicolas Delame et Gwénaelle Barzic