Dans un entretien publié samedi dans l'hebdomadaire portugais "Expresso", la directrice générale du Fonds monétaire international se dit certaine que Lisbonne ne suivra pas le chemin de la Grèce et ne s'enfoncera pas dans une spirale de récession.

L'Union européenne et le FMI ont versé une aide de 78 milliards d'euros au Portugal en 2011.

Les bailleurs de fonds du pays, qui fait partie des "hommes malades" du sud de la zone euro, saluent le Portugal pour avoir honoré la majeure partie de ses engagements.

Priée de dire si les autorités de Lisbonne pourrait être contraintes d'engager une restructuration de sa dette, l'ancienne ministre française de l'Economie répond: "C'est hors de question. Les autorités portugaises sont résolues à entreprendre le nécessaire pour achever le programme de manière à pouvoir de nouveau accéder aux marchés (des emprunts d'Etat)".

Elle ajoute s'attendre à ce que le FMI approuve la dernière tranche de prêt au terme de la sixième évaluation qui sera effectuée à l'automne.

"Les autorités portugaises et les Portugais sont extrêmement courageux et déterminés dans la mise en oeuvre de réformes difficiles et douloureuses", ajoute-t-elle.

Comme on lui demande si elle est persuadée que Lisbonne ne prendrait pas la voie d'Athènes, elle répond: "Oui, je le suis".

Axel Bugge, Jean-Loup Fiévet pour le service français