La société espère signer un accord financier d'ici la fin de l'année, après avoir reçu une licence environnementale pour exploiter son "powership" à Richards Bay, a déclaré Mme Harezi à Reuters en marge d'un forum d'investissement africain à Marrakech, au Maroc.
En plus de Richards Bay, la société prévoit deux autres stations flottantes alimentées au GNL en Afrique du Sud, capables de générer un total de 1,2 gigawatts, dans le cadre d'un contrat de 20 ans, avec des clauses de sortie anticipée de cinq et dix ans, a-t-elle ajouté.
"Nous espérons obtenir les licences environnementales pour les deux autres sites - Saldanha et Coega - dans les semaines à venir", a-t-elle déclaré.
L'entreprise voit des opportunités dans la pénurie d'énergie en Afrique, qui s'est aggravée après la pandémie de COVID et la hausse des prix du carburant due à la guerre en Ukraine.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, environ 45 % des Africains, soit 600 millions de personnes, principalement en Afrique subsaharienne, n'ont pas accès à l'électricité.
Karpowership est en pourparlers avec le Nigeria, le Gabon, la République démocratique du Congo, le Bénin, le Togo et le Cameroun pour alimenter leurs réseaux nationaux.
La Guinée-Bisau reçoit 100 % de son électricité de Karpowership, qui opère dans 14 pays, principalement en Afrique.
La société possède 36 centrales électriques flottantes opérationnelles et prévoit d'augmenter sa flotte de navires à double carburant pour la production d'électricité à 46 navires dans les "prochains mois".
"Aujourd'hui, nous disposons de 6 000 MW. Dans les trois à cinq prochaines années, nous prévoyons d'augmenter ce chiffre à 10 000 MW", a-t-elle déclaré.
La société exploite également une flotte d'unités flottantes de regazéification (FSRU) et de transporteurs de gaz naturel liquéfié (GNL). (Reportage d'Ahmed Eljechtimi ; édition de David Evans)
