La banque centrale libanaise réagit. L’institution va payer temporairement 50% des intérêts qu’elle doit aux banques effectuant des dépôts en dollars et en monnaie locale. Également, elle a décidé d’instaurer un plafond de 5% (pendant 6 mois) concernant les dépôts libellés en dollars et de 8.5% pour les dépôts en monnaie locale, reçus après le 4 décembre. Cette baisse des taux intervient afin d’atténuer la crise économique et politique que le pays traverse depuis plusieurs semaines.

Taux inchangés pour l'Inde, le Canada et la Pologne. Le taux d’intérêt directeur de la banque centrale polonaise est resté le même, fixé à 1.5%. Le consensus s’attendait à ce qu’aucun changement n’advienne. Du côté du Canada, la direction de la banque centrale a décidé de maintenir son taux interbancaire inchangé à 1.75%. Le taux cible du financement à un jour est fixé à 1,75 % depuis octobre 2018. De son côté, et contre toute attente, la RBI (banque centrale indienne) a décidé de garder son taux directeur inchangé à 5.15%. Le consensus s'attendait à une baisse mais la direction de la banque à décidé à l'unanimité de maintenir son taux après plusieurs mois de baisses consécutives. 

L’IPO de Saudi Aramco devrait bien devenir la plus importante de l’histoire. Le géant saoudien envisage de fixer le prix de l’action pour son IPO à 32 Riyal saoudiens (7,69€). La fourchette de base était établie entre 30 et 32 Riyals. Cette valorisation permettra au gouvernement saoudien, par la vente de 1,5% du capital, de récolter 25,6 Mds$, dépassant le géant chinois Alibaba (25 Mds$). Le prix final sera annoncé aujourd’hui, mais le haut de la fourchette de prix valoriserait la société à environ 1 710 milliards de dollars. La tranche réservée aux investisseurs institutionnels a été presque 3x sursouscrite, tout comme la demande des particuliers pour la part qui leur était réservée.

  • Focus obligataire du jour : l’OAT française à 10 ans

Le 3 décembre dernier, les nouvelles inquiétudes sur le commerce ont impacté négativement les marchés actions. La corrélation avec les marchés obligataires, qui s’apprécient lorsque les marchés actions décrochent, s’observe avec l’évolution du rendement de l’OAT française à 10 ans. Le rendement est très proche de 0% et après la baisse des marchés actions, le taux est repassé en territoire négatif. La baisse s’explique par le fait que les investisseurs recherchent un rendement « sans risque », la demande pour l’obligation est en hausse, faisant baisser le risque et donc le rendement.

source : Bloomberg