LE CAIRE, 1er juillet (Reuters) - Le principal bloc d'opposition en Egypte a déclaré lundi soir ne pas vouloir discuter avec le président Mohamed Morsi, quelques heures après un ultimatum de l'armée donnant 48 heures aux responsables politiques pour parvenir à un accord de partage du pouvoir.

"Nous n'allons pas discuter avec Morsi car nous considérons qu'il n'est plus légitime", a dit Khaled Dawoud, porte-parole du Front de salut national (FSN), coalition rassemblant des libéraux et des personnalités de gauche.

Le FSN a décidé lundi soir de désigner Mohamed ElBaradeï comme son représentant dans d'éventuelles discussions avec l'armée, a-t-il ajouté.

"Nos revendications, que nous allons présenter à l'armée, sont principalement que le président Morsi démissionne et que nous allons avoir besoin d'un gouvernement fort et d'un président intérimaire, dont nous proposons qu'il s'agisse du président de la Cour constitutionnelle", a-t-il dit. (Yasmine Saleh, Bertrand Boucey pour le service français)