L'explosion s'est produite alors que des ouvriers réparaient le four et installaient des plaques à 5h30 dimanche (21h30 GMT samedi), tuant sept ouvriers indonésiens et six ouvriers chinois, a indiqué le parc industriel Indonesia Morowali (IMIP) dans un communiqué. L'incendie a été éteint à 09h10 heure locale, a-t-il ajouté.
"D'après les premières investigations, l'explosion a pu être causée par la présence d'un liquide explosif au fond du four. Au cours du processus de réparation, une explosion s'est produite", a déclaré un porte-parole de l'IMIP.
La première explosion a déclenché plusieurs autres explosions parce que de nombreuses bouteilles d'oxygène ont été utilisées pour souder et découper les composants du four lors de la réparation, a ajouté le porte-parole.
IMIP est un parc industriel axé sur le nickel, détenu par la société chinoise Tsingshan et son partenaire local Bintang Delapan Group, qui produisent de l'acier inoxydable et de l'acier au carbone. ITSS est l'un des locataires du parc industriel, selon IMIP.
IMIP se coordonnera avec les parties concernées pour enquêter sur l'incident et couvrira tous les frais de traitement des victimes, a déclaré la société.
Le nickel est devenu de plus en plus crucial pour l'Indonésie, riche en ressources et premier producteur mondial de nickel, avec des milliards de dollars d'investissements mondiaux qui affluent après que le gouvernement a interdit les exportations de minerai non traité en 2020.
La plus grande économie d'Asie du Sud-Est tente de développer les industries du nickel en aval et d'attirer les investissements importants des fabricants de véhicules électriques et de leurs batteries.
Toutefois, plusieurs accidents mortels se sont produits dans l'industrie indonésienne de transformation du nickel ces dernières années. Le président Joko Widodo souhaite développer le secteur, mais il a également demandé des améliorations en matière de sécurité et s'est engagé à renforcer le contrôle des normes environnementales. (Reportage de Bernadette Christina à Jakarta ; Rédaction de William Mallard et Jamie Freed)
