WASHINGTON, 4 août (Reuters) - Le ministre américain de la Justice (Attorney General), Jeff Sessions, a promis vendredi d'en finir avec "la culture des fuites" qui, dit-il, mine l'administration du président Donald Trump et l'empêche de fonctionner correctement.

Son ministère, a-t-il dit à la presse, a triplé le nombre d'enquêtes portant sur la diffusion non autorisée d'informations confidentielles et quatre personnes ont été inculpées.

Il n'a pas fourni leur identité.

"Cette culture des fuites doit cesser", a-t-il déclaré, car celles-ci "sapent la capacité du gouvernement à assurer la protection du pays".

Donald Trump depuis son arrivée au pouvoir le 20 janvier a dénoncé à maintes reprises les "fuites" apparues dans la presse, en particulier celles concernant la supposée ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle de 2016.

Le dernier exemple en date concerne la publication jeudi par le Washington Post d'extraits de conversations téléphoniques entre le président et son homologue mexicain, Enrique Peña Nieto, et avec le Premier ministre australien, Malcolm Turnbull.

Jeff Sessions a fait remarquer à ce propos "qu'aucun gouvernement ne peut fonctionner si ses dirigeants ne peuvent pas en toute confiance discuter de sujets délicats ou parler librement avec des dirigeants étrangers". (Julia Edwards Ainsley, Gilles Trequesser pour le service français)