NAIROBI, 2 septembre (Reuters) - Le président du Kenya, dont la réélection a été invalidée par la Cour suprême en raison de fraudes, a estimé samedi que son pays avait un "problème" avec son système judiciaire et que celui-ci devait être réglé.

La plus haute juridiction du Kenya a créé la surprise vendredi en annonçant qu'elle invalidait le scrutin du 8 août qui avait vu la victoire du chef de l'Etat sortant Uhuru Kenyatta au motif d'irrégularités commises lors des opérations de vote.

Dans un arrêt sans précédent sur le continent africain, la Cour suprême a également ordonné la tenue d'un nouveau scrutin dans un délai de soixante jours.

"Nous devons réexaminer cela. A l'évidence, nous avons un problème et nous devons le régler", a déclaré Kenyatta lors d'une allocution en direct à la télévision nationale au lendemain d'une décision qu'il a affirmé vouloir respecter.

"Pour le moment, retrouvons-nous le jour de l'élection", a-t-il ajouté dans un message sur Twitter.

(Maggie Fick; Pierre Sérisier pour le service français)