CERNOBBIO, Italie, 3 septembre (Reuters) - Un référendum sur l'appartenance de l'Italie à la zone euro pourrait être organisé en "dernier ressort" si l'Union européenne refuse de faire des concessions fiscales, a déclaré un député du mouvement populiste cinq étoiles (M5S), dimanche.

Luigi Di Maio, présenté par son organisation comme un candidat potentiel au poste de président du Conseil lors des élections législatives prévues en mai 2018, a tenté d'être rassurant.

S'adressant à un parterre de banquiers et d'hommes d'affaires participant à une conférence à huis clos, il a précisé que cette consultation référendaire n'était qu'"un outil de négociation".

"Les politiques d'austérité n'ont pas marché, et sur la politique monétaire c'est nous qui avons lancé le débat. C'est la raison pour laquelle nous posons la question d'un référendum sur l'euro, comme outil de négociation, en dernier ressort, vers une solution, si les pays méditerranéens ne sont pas entendus", a-t-il dit.

(Giancarlo Navach; Pierre Sérisier pour le service français)