"Nous avons depuis toujours été de fervents défenseurs d'Apple. Nous avions misé sur la marque bien avant que Steve Jobs, créateur de génie, ne conçoive l'iPod, à l'époque même où les actions s'échangeaient à 10 dollars. A ce jour, la position que nous détenons sur Apple représente 10% de notre fonds Henderson Horizon Global Technology. Sans aucun doute Steve Jobs a contribué de manière significative au succès de la marque", estiment Stuart O'Gorman et Ian Warmerdam, gérants action technologie chez Henderson Global Investors.

"Nonobstant nous pensons qu'Apple poursuivra sa route, non seulement parce que le marché est bien conscient des problèmes de santé de Steve Jobs, mais également parce que la valorisation du titre n'intègre pas une prime liée à Steve Jobs lui-même. N'oublions pas de préciser que Steve Jobs continuera de jouer un rôle important en tant que président."

"Les prévisions de PE sur Apple s'échange à 11x, ce qui représente une faible prime pour le marché. Si l'on regarde de plus près ce que représente leur importante ligne de liquidités au bilan, alors le titre devient bien plus attractif encore avec un PE de 8,5x 2012 (cash exclu). C'est moins cher que ce que le marché offre, et particulièrement celui des valeurs technologiques, pour une société qui est exceptionnellement bien positionnée et dont les revenus se sont accrus de plus 80% chaque trimestre, année après année !"

"C'est une société qui a une stratégie claire sur le moyen terme, dominante sur le marché des tablettes, un marché qui à peine adolescent, est bien loin d'être mature. Sur le marché des Smartphone, où la société n'est pas leader mais représente tout de même 18% de part de marché, nous pensons qu'Apple peut encore gagner du terrain grâce à des produits leaders sur leur marché. La société, moins présente sur le marché des PC, peut ici encore continuer à gagner des parts de marché. Il reste donc beaucoup de place pour la croissance. A noter aussi, qu'aux dernières nouvelles Apple serait en train de développer de nouvelles versions de l'iPhone pour capturer un marché en plein essor."

"Apple est un vrai précurseur de tendance, Apple sait créer le besoins là où il n'existe pas encore et une fois ce besoin créé, le marché en veut toujours plus et cela devrait continuer encore pour longtemps. En nommant le très respecté Tim Cook comme successeur, la société devrait éviter les luttes de pouvoir qui accompagnent souvent les changements de PDG. Tim Cook travaille avec Steve Jobs depuis 1998, soit moins d'un an après le retour de Steve Jobs auprès d'un Apple en péril. Il a remplacé Jobs à deux reprises (en 2004 et 2009) lors de ses congés prolongés. Cook connait l'entreprise de long en large et a évolué aux cotés de Steve Jobs tout au long de l'éclosion d'Apple."

"Il est bon de rappeler que la société est extrêmement bien intégrée tout au long de sa chaine de valeur. Du matériel informatique au logiciel, en passant par les systèmes d'exploitation qui conduisent tout droit aux contenus, Apple est partout. Apple n'est donc pas uniquement une société qui produit, mais possède d'importantes barrières à l'entrée, et non des moindres si l'on considère iTunes, qui mène l'industrie de la musique par le bout du nez, et l'App Store, qui a pour effet de créer des consommateurs toujours plus accros. Grâce à l'intégration verticale, Apple peut désormais non seulement produire le meilleur produit, mais aussi offrir le meilleur prix."

"Le changement de dirigeant d'Apple est à l'image de la chorégraphie minutieuse, qui rythme ses lancements de produits. Ainsi, malgré la nouvelle, nous pensons qu'Apple continuera sur le même rythme. A la lumière des préoccupations économiques actuelles, et alors que de nombreuses sociétés pourraient réviser leurs gains à la baisse, nous pensons qu'il y a de fortes chance qu'Apple révise ses bénéfices à la hausse."