À Paris, le CAC 40 prend 0,81% à 5.127,03 points vers 13h06 GMT. À Francfort, le Dax avance de 0,72% et à Londres, le FTSE progresse de 0,3%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 gagne 0,48%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro avance de 0,75% et le Stoxx 600 s'adjuge 0,47%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse d'environ 0,2%.

La tendance est soutenue entre autres par la hausse inattendue de l'indice PMI manufacturier Caixin en Chine, au plus haut depuis six mois à 51,6 alors que le consensus Reuters le donnait en baisse.

L'activité manufacturière de la zone euro a, elle aussi, connu une accélération en août et les commandes à l'exportation ont enregistré leur croissance la plus marquée depuis février 2011 en dépit de la hausse de l'euro.

Le bon chiffre chinois favorise notamment le compartiment des ressources de base, dont l'indice de référence Stoxx prend 0,96%, l'une des meilleures performances sectorielles en Europe.

VOLVO ET VIVENDI GRIMPENT

Le secteur des médias se distingue également, gagnant 0,85% grâce au bond de 4,9% de Vivendi après ses résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Bolloré, premier actionnaire du groupe, avance de 1,51%.

Autre valeur en vue, le constructeur suédois de poids lourds Volvo s'adjuge plus de 7%, la plus forte hausse du Stoxx 600, après la présentation de ses nouveaux objectifs financiers, qui incluent une marge d'exploitation supérieure à 10% à moyen terme.

A la baisse, Gemalto cède 4,88%, tout en bas du SBF 120, alors que le spécialiste de la sécurité numérique a reporté son nouveau plan stratégique pluriannuel au premier semestre 2018 après quatre profit warnings en moins d'un an.

Du côté des devises, l'euro est relativement stable face au billet vert, autour de 1,19 dollar. La monnaie unique européenne a effacé ses pertes face à la devise américaine après des propos d'Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), affirmant qu'il ne fallait pas dramatiser la vigueur de l'euro, en hausse de plus de 13% face au dollar depuis le début de l'année.

Le billet vert est aussi pratiquement stable face à un panier de devises de référence, avant la publication des chiffres des créations d'emplois aux Etats-Unis pour le mois d'août. C'est surtout la composante sur l'évolution des salaires qui sera suivie avec attention alors que la faiblesse de l'inflation continue de préoccuper les marchés.

Les cours à terme du pétrole sont quant à eux orientés à la baisse, de près de 1% pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à 46,81 dollars le baril et de 0,5% pour le Brent à 52,58 dollars, le marché tablant sur un redémarrage de la production plus rapide que celui du raffinage dans les zones touchées par la tempête tropicale Harvey, ce qui se traduirait par un engorgement accru du marché.

(Patrick Vignal, édité par Blandine Hénault)