"En mars, l'aversion pour le risque a sensiblement augmenté en raison du tremblement de terre et du tsunami dévastateurs au Japon, suscitant des craintes de décélération de la croissance mondiale. L'incertitude de marché s'est intensifiée à l'annonce d'une fuite dans la centrale nucléaire de Fukushima. Les troubles croissants dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ont renforcé l'humeur vendeuse sur la période, en raison des craintes inflationnistes suscitées par la hausse des prix du pétrole, impactant négativement les perspectives de croissance", note HSBC Global AM.

"La détérioration de la situation de la dette souveraine des pays périphériques de la zone euro a également pesé sur le sentiment de marché, le Portugal, la Grèce et l'Irlande subissant des abaissements de leur notation de crédit en mars."

"L'indice MSCI Japan s'est inscrit en baisse de 8,1% en mars, essentiellement en raison du tremblement de terre et du tsunami intervenus au Japon le 11 mars. En revanche, ailleurs dans la région, les actions d'Asie-Pacifique hors Japon ont enregistré une performance satisfaisante de +5,1%, à la faveur de signes de résistance économique devant le durcissement monétaire opéré dans la région."

"Les cours des actions américaines se sont redressés pour afficher des performances légèrement positives, l'actualité concernant l'économie et les entreprises demeurant globalement positive. A l'inverse, les actions européennes se sont inscrites en repli en raison de la réapparition des troubles au sein des pays périphériques."

"Sur le plan économique, l'inflation a continué de progresser et les gouvernements ont mis en oeuvre de nouvelles mesures de durcissement monétaire, notamment en Asie. Si nous constatons un degré accru d'incertitudes concernant les évènements mondiaux (tremblement de terre, tsunami, problèmes nucléaires, japonais, les troubles politiques croissants au sein des régions MENA), notre opinion positive sur les actifs risqués demeure généralement inchangée. Nous avons allégé nos positions en conséquence et demeurons diversifiés, tout en conservant notre opinion positive."

"Si la reprise économique mondiale progresse, les conditions restent difficiles et la croissance continue de susciter des incertitudes. Dans ce contexte, notre scénario central reste inchangé. Dans l'ensemble, nous anticipons une croissance économique positive bien que modérée et inférieure à la tendance au sein des économies développées pour 2011. En outre, nous tablons sur la vigueur persistante des économies émergentes."

"Notre principale inquiétude tient à la perspective d'un nouveau durcissement monétaire, susceptible de peser sur les perspectives mondiales de croissance, dans la mesure où les économies émergentes ont été jusqu'à présent un moteur clé de la reprise de l'économie mondiale. Au sein des marchés développés, les principales menaces sur le front économique restent les politiques d'austérité budgétaire et l'atonie de la consommation."

"Les perspectives des marchés du travail et de la consommation restent incertaines, en dépit de signes de stabilisation. Au niveau des classes d'actifs, nous conservons une légère surpondération des actions développées et émergentes par rapport aux liquidités et aux obligations d'Etat."