(Mot en trop 2e para)

* Allianz et Zurich Financial sont candidats-sces

* Un groupe de capital-investissement envisagerait un LBO

* Groupama espère conclure la cession ce mois-ci

par Sophie Sassard et Victoria Howley

LONDRES, 9 mars (Reuters) - Cinq candidats, parmi lesquels des concurrents et un consortium de capital-investissement, convoitent la filiale de courtage de Groupama, Gan Eurocourtage, a-t-on appris de sources proches des négociations.

Une source proche de Groupama a dit que l'assureur français espérait tirer entre 600 et 700 millions d'euros de la cession, tandis que deux sources proches des négociations ont estimé que l'actif valait entre 500 millions et un milliard d'euros.

Allianz, qui convoite Gan Eurocourtage depuis des années et a été le premier à faire un pas vers Groupama, n'a pas répondu aux attentes de ce dernier en matière de prix, a dit une source proche de Groupama.

Selon des sources ayant une bonne connaissance du secteur européen de l'assurance, Allianz est le seul candidat à avoir démarré des réunions avec la direction, et s'est révélé plus motivé que d'autres, tels le britannique Aviva et le français Covea.

D'après les banquiers, Zurich Financial Services est un autre candidat sérieux, ayant fait une offre non-contraignante.

Un consortium de sociétés de capital-investissement a également montré de l'intérêt pour Gan Eurocourtage, et travaille à un LBO (rachat par effet de levier) avec la direction de la société, a dit la source proche de Groupama.

Elle a précisé que Groupama espérait annoncer un projet concret lors de sa présentation des résultats la semaine prochaine, mais que le groupe était prêt à proroger le délai de remise des offres au-delà de vendredi prochain pour accommoder, si besoin, certains candidats.

Groupama espère conclure la cession ce mois-ci, a ajouté la source.

L'australien QBE Insurance a exprimé son intérêt pour Gan Eurocourtage il y a environ un mois, d'après l'une des sources, mais il n'est plus en lice.

Toutes les parties citées se sont refusées à faire un commentaire ou ne pouvaient être jointes dans l'immédiat.

Groupama, dont la solvabilité a été mise à mal par la crise de la dette souveraine de la zone euro, fait l'objet d'une pression particulière de la part du régulateur français, l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), pour renforcer ses fonds propres. (Sophie Sassard et Victoria Howley, Natalie Huet pour le service français, édité par Danielle Rouquié et Benoît Van Overstraeten)