(Actualisé communiqué Elysée)
PARIS, 9 juillet (Reuters) - Emmanuel Macron a salué dimanche la reprise de la ville de Mossoul aux djihadistes de l'Etat islamique (EI) et a rendu hommage aux forces locales qui ont permis, avec l'aide de la coalition internationale, de libérer la deuxième ville d'Irak.
"Mossoul libérée de Daech (acronyme arabe de l'EI-NDLR) : hommage de la France à tous ceux, avec nos troupes, qui ont contribué à cette victoire", écrit le chef de l'Etat sur son compte Twitter.
La France est engagée dans le cadre de la coalition internationale de lutte contre l'Etat islamique emmenée par les Etats-Unis.
"La reprise de Mossoul est une étape majeure dans la campagne menée depuis l’été 2014 pour stopper puis défaire Daech", est-il précisé dans un communiqué diffusé en début de soirée par la présidence de la République, qui souligne que cette campagne de la coalition "doit être poursuivie avec détermination".
"La France maintiendra son effort militaire", peut-on également lire dans le communiqué de l'Elysée.
L'opération française Chammal, qui mobilise actuellement 1.200 militaires, a été déclenchée en septembre 2014 en Irak et élargie en septembre 2015 à la Syrie.
Elle apporte notamment un soutien aux forces locales sur le terrain via des frappes aériennes, des vols de reconnaissance et des actions de formation. Un détachement d'artillerie CAESAR est par ailleurs déployé depuis l'an dernier autour de Mossoul.
Selon un bilan donné par l'armée française le 5 juillet dernier, l'aviation française a contribué à hauteur de 600 frappes à la bataille de Mossoul.
Le porte-parole de l'état-major français, le colonel Patrik Steiger, a prévenu la semaine dernière que la reprise de la ville serait suivie "de longues opérations de déminage et de sécurisation" qui devront "neutraliser les dernières cellules dormantes et les pièges dont Daech a saturé la ville".
Deux journalistes français - Véronique Robert et Stéphan Villeneuve - qui couvraient cette bataille, ont été tués dans l'explosion d'une mine, le 19 juin à Mossoul. Cette explosion a également coûté la vie au journaliste irakien Bakhtiyar Addad qui les accompagnait. (Marine Pennetier et Cyril Camu, édité par Myriam River)
