L'entreprise travaille à la construction de six nouveaux réacteurs EPR2 en France, de deux nouveaux EPR en Grande-Bretagne sur le site de Sizewell, ainsi qu'à des projets en Inde, en République tchèque et en Pologne.

"Nous comptons sur une accélération du rythme de construction des grands réacteurs pour (poursuivre) ce que nous avons aujourd'hui, c'est-à-dire un ou deux par décennie, (...) et passer progressivement à un, voire 1,5 par an", a déclaré M. Remont à la presse lors de l'événement.

Le PDG a déclaré que le rythme de construction augmentera progressivement, avec l'objectif d'y parvenir "au cours de la prochaine décennie".

M. Remont a déclaré qu'EDF avait pour objectif de construire une série de réacteurs et de procéder à une "normalisation à grande échelle" après les retards de plusieurs décennies sur le site de Flamanville, et qu'elle se concentrerait d'abord sur l'Europe.

Il a ajouté qu'EDF n'avait "ni la vocation (...), ni les moyens d'être un investisseur partout".

"Il y a des pays dans lesquels nous serons simplement développeurs - en partie - et fournisseurs de technologies, ou simplement fournisseurs de technologies", a-t-il dit.

"Nous allons nous adapter, même en Europe, à ces différents modes d'intervention en fonction d'abord de ce que veulent les partenaires avec lesquels nous travaillons et puis aussi évidemment de nos propres moyens".

Evoquant le projet de construction de six réacteurs EPR en Inde, à Jaitapur, M. Remont a noté "la volonté des autorités indiennes d'aller de l'avant", sans se prononcer sur un éventuel calendrier de décision.