PARIS (Reuters) - Le chantier des deux réacteurs nucléaires EPR de la centrale britannique d'Hinkley Point C accuse un nouveau retard d'au moins deux ans et un surcoût supplémentaire de 5 milliards de livres sterling au minimum (5,8 milliards d'euros) en raison de travaux de montage de tuyauteries et de câbles plus longs que prévu, a annoncé mardi EDF.

L'électricien public français, dont la filiale britannique EDF Energy construit le projet, a fait savoir dans un communiqué que son coût total, en valeurs 2015, était réévalué dans une fourchette comprise entre 31 et 34 milliards de livres, contre 25 à 26 milliards lors de la précédente revue, en mai 2022.

Parallèlement, le début de la production d'électricité du réacteur n°1 d'Hinkley Point C (HPC) est désormais visé pour 2029, au lieu juin 2027 précédemment.

EDF a cependant précisé que, dans son scénario le moins favorable, la facture pourrait encore augmenter d'un milliard de livres pour un démarrage de production qui n'aurait lieu qu'en 2031.

(Reportage Benjamin Mallet, édité par Jean Terzian)