SEOUL, 31 décembre (Reuters) - L'ancien ministre de la Justice sud-coréen, Cho Kuk, a été inculpé mardi d'une dizaine de chefs d'accusation de corruption, deux mois après avoir démissionné du gouvernement à cause d'un scandale impliquant des investissements familiaux et des fraudes aux admissions universitaires au bénéfice de son enfant.

Il s'agit d'un revers pour le président Moon Jae-in, qui avait choisi ce proche conseiller pour prendre la tête du ministère de la Justice et mener une réforme du bureau du procureur.

L'avocat de Cho, Kim Chil-joon, a déclaré à l'agence de presse Yonhap que la décision était à caractère "politique" fondée seulement sur "l'imagination" des procureurs et la "fiction". (Sangmi Cha; version française Jean Terzian)