Les résultats des recherches de la FCA démontrent qu'un nouveau groupe de consommateurs, plus jeune et plus diversifié, s'engage dans des investissements à haut risque. Fait marquant : ces investisseurs sont plutôt des femmes, âgées de moins de 40 ans, issues de minorités ethniques et qui utilisent les médias sociaux comme sources de conseils et d’information, indique l’institution. 

Si les régulateurs européens et britanniques alertent régulièrement les consommateurs sur les risques de perte inhérents aux investissements très volatils, comme le bitcoin qui a atteint des sommets, les transactions en ligne ont augmenté pendant la pandémie, alors que les gens sont contraints de rester chez eux.

"Notre étude révèle que, pour de nombreux investisseurs, les émotions, les sentiments (le plaisir d'investir), et les facteurs sociaux, tels que le statut qui découle d'un sentiment de propriété dans les entreprises dans lesquelles ils investissent, font partie des principales raisons qui motivent leurs décisions d'investir", précise la FCA.

Le défi, la concurrence et la nouveauté sont pour eux plus importants que les raisons conventionnelles et fonctionnelles d'investir, comme la volonté de faire travailler davantage son argent ou d'épargner pour sa retraite, ajoute l’institution.

"Nous craignons que certains investisseurs ne soient tentés - souvent par des publicités en ligne ou des tactiques de vente sous pression - d'acheter des produits à haut risque qui ont très peu de chances de leur convenir", a déclaré Sheldon Mills, directeur exécutif de la FCA pour les consommateurs et la concurrence.

Forte de ces constats, la FCA lance ce jour une campagne visant à "perturber" le parcours des investisseurs en les conduisant vers la page web sur les investissements à haut rendement, qui couvre les questions clés que les consommateurs devraient se poser avant d'investir.