Retour du marché Parisien en territoire positif... et même si la hausse reste limitée à +0,15 ou +0,20%, les prises de bénéfices de la mi-journée ont été bien absorbées, le même constat vaut pour Wall Street où les indices ont récupéré plus de la moitié de leurs pertes initiales avec un Dow Jones qui ne cède plus que 0,5% et un Nasdaq qui revient à -0,6%. En Europe, la tendance est désormais positive de +0,5% alors que le DAX de Francfort est en hausse de +0,1% et le FTSE à Londres gagne 0,18%.

La confiance revient doucement alors que Barack Obama a annoncé pendant le week-end son intention de mettre en place, dès son investiture, des réductions d'impôts de l'ordre de 310 milliards de dollars pour les entreprises et la classe moyenne.

Les investisseurs découvriront demain les commandes à l'industrie et de l'ISM des services, mais le point d'orgue de la semaine coïncidera avec la publication, vendredi, du rapport sur l'emploi pour le mois de décembre.
Les dépenses de construction aux Etats-Unis se sont contractées de 0,6% en novembre, selon le Département du Commerce.
La hausse de 1,4% dans les dépenses publiques n'a pu compenser la baisse de 1,5% observée dans les dépenses privées.
Le chiffre du mois d'octobre a été révisé à la hausse: les dépenses totales de construction n'ont finalement baissé que de 0,4% par rapport au mois précédent, alors qu'elles avaient été annoncées en repli de 1,2% en première estimation.

Du côté des valeurs, la tendance est alourdie par le repli de Renault (-3,1%), victime d'un abaissement de recommandation des analystes de Citigroup. Le bureau d'études a dégradé ce matin sa recommandation sur le titre de 'conserver' à 'vendre' avec un objectif de cours revu en baisse de 36 à 12 euros, invoquant l'absence de support de valorisation. Par ailleurs, le constructeur au losange a vu ses immatriculations de véhicules légers neufs chuter de 26,2% en données non corrigées de jours ouvrables. Par comparaison, le marché français des véhicules légers neufs s'est contracté de 15,9% à 185 103 unités, et de 23,5% à nombre de jours ouvrables comparable.

PSA Peugeot Citroën (+0,5%) a par contre vu ses immatriculations de véhicules légers neufs rester presque stables (+0,7% en données non corrigées de jours ouvrables) à 60 764 véhicules au mois de décembre.

Société Générale abandonne 2,6%, alors que les stratégistes de Citigroup ont revu à la baisse leur recommandation sur le secteur bancaire européen dans le cadre d'une réallocation de leur portefeuille sectoriel.

Air France-KLM (+1,3%) serait prêt à dépenser plus de 300 millions d'euros pour acquérir une participation de 25% au capital d'Alitalia, contre 250 millions envisagés précédemment, indique ce matin Les Echos citant des sources ' proches du dossier '.

GDF Suez (+1,25%) a annoncé lundi la création de deux filiales : la première filiale, baptisée Elengy, regroupe ses trois terminaux méthaniers en France et comptera plus de 400 collaborateurs et la seconde, baptisée Storengy, regroupera l'ensemble des activités de stockage de gaz naturel en France et regroupera plus de 900 collaborateurs.
Le secteur énergie tire le marché parisien vers le haut puisque EDF progresse de +3% et Total de +1,6%.
Les deux vedettes du jour furent EADS et Alcatel Lucent avec des gains de pratiquement +6%.

Areva (-3,3%) annonce avoir signé ce lundi avec le gouvernement du Niger la convention minière lui attribuant le permis d'exploitation du gisement minier d'Imouraren. L'accord prévoit une répartition capitalistique de 66,65 % pour Areva et de 33,35 % pour l'Etat du Niger dans la société créée en vue de l'exploitation du gisement.

Le titre Carrefour accuse l'une des plus mauvaises performances (-2,5%) du CAC 40 lundi dans le sillage d'une dégradation de recommandation de Goldman Sachs. Le courtier a dégradé aujourd'hui sa recommandation sur le titre de 'achat' à 'neutre' à la suite de l'avertissement lancé par le distributeur le 17 décembre dernier. Son objectif de cours retombe de 34,8 à 29,7 euros.

Hors CAC40, Hermès s'inscrit en repli de 0,2% sur fond de commentaires prudents des analystes de Deutsche Bank. Dans une note diffusée ce matin, le bureau d'études dit maintenir sa recommandation 'vendre' et son objectif de cours de 63 euros sur le titre, jugeant le groupe de luxe 'non immunisé' contre la crise actuelle.


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