Paris (awp/afp) - Les indices mondiaux s'essoufflaient mercredi, après avoir bénéficié d'une dynamique haussière les jours précédents, dans un marché peu animé de fin d'année.

Wall Street démarrait timidement. Le Dow Jones grignotait 0,26% et le S&P 500 0,18% tandis que le Nasdaq reculait de 0,15%, vers 15H05 GMT.

Au même moment, la plupart des places européennes se repliaient. Francfort lâchait 0,69%, Milan 0,47% et Paris 0,38%, après être toutefois parvenue à décrocher un nouveau record en séance plus tôt dans la journée. A Zurich, le SMI cédait 0,53%.

Fermée en début de semaine, Londres bénéficiait elle d'un petit effet de rattrapage et grimpait de 0,65%.

L'évolution de la pandémie de Covid-19 dominait encore l'actualité.

"Les investisseurs cherchent toujours à mieux évaluer l'impact du variant Omicron sur l'économie", estime Franklin Pichard, directeur général de Kliplink Finance.

"Les annulations de vols et les restrictions mise en place par les gouvernements pour endiguer sa propagation incitent en effet à la prudence", ajoute-t-il.

Les contaminations au Covid-19 ont battu des records dans le monde au cours des sept derniers jours, selon un comptage de l'AFP. Mercredi, les Etats-Unis et la France, comme le Danemark, ont annoncé un nouveau record quotidien.

Les autorités sanitaires appellent donc à la prudence. "Une hausse rapide d'Omicron, comme celle que nous observons dans plusieurs pays, même si elle se combinait avec une maladie légèrement moins grave, entraînera tout de même un grand nombre d'hospitalisations, notamment parmi les non-vaccinés", a déclaré à l'AFP Catherine Smallwood, une des principales responsables de l'OMS Europe.

De l'Allemagne à la Chine, de nouvelles mesures de restrictions sont instaurées, même si elles affectent moins l'activité économique que celles prises précédemment.

"Tout ne ressemble pas à une fin d'année euphorique, mais les craintes après l'apparition du variant Omicron fin novembre ne se sont pas encore réalisées", nuance toutefois Jochen Stanzl, de CMC Market.

Deutsche Bank rattrapée par le gendarme ___

Le gendarme allemand du secteur financier, la Bafin, a infligé une amende de 8,66 millions d'euros à la première banque allemande (-1,42% à 11,11 euros), selon une annonce mercredi, sanctionnant des lacunes dans la gestion des soumissions pour le calcul de l'Euribor, un taux de référence pour les banques européennes au coeur d'un vaste scandale.

Les autres banques continentales étaient aussi sur le reculoir, BNP perdant 0,35% à 60,61 euros, et Commerzbank 1,65% à 6,72 euros.

À l'inverse, les banques britanniques montaient, comme Lloyds (+1,25% à 48,04 pence) ou Barclays (+0,50% à 188,38 pence).

Londres à la mode ___

Le secteur de l'habillement avait le vent en poupe à Londres: la chaîne de vente en ligne de vêtements Boohoo gagnait 0,41% à 123,50 pence tandis que l'enseigne de vêtements de sport JD Sports Fashion progressait de 1,61% à 214,80 pence.

Dans les magasins de bricolage, Kingfisher progressait de 2,77% à 352 pence.

Du côté du pétrole, de l'euro et du bitcoin ___

Après trois séances de hausse, les prix du pétrole se tassaient: à 14H50 GMT, le prix du baril de brut américain WTI perdait 0,45% à 75,64 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord 0,33% à 78,68 dollars.

L'euro montait, un euro se négociant pour 1,1348 dollar (+0,33%), contre 1,1310 dollar mardi.

Le bitcoin, qui a chuté jusqu'à plus de 6,5% mardi, grappillait 0,60% à 47.852 dollars.

afp/rp