L'Iran a menacé de fermer le détroit d'Ormuz s'il le juge nécessaire pour se protéger d'Israël.
L'Iran a lancé des missiles et des drones sur Israël le 13 avril, en représailles, selon lui, à la frappe meurtrière présumée d'Israël sur son ambassade à Damas le 1er avril, mais presque tous les missiles et drones ont été abattus. Israël a déclaré qu'il riposterait.
"Même si le détroit d'Ormuz devait être fermé, il n'y aurait pas d'impact quantitatif majeur sur le Japon, ou sur les fournisseurs de gaz de ville en particulier, car nous n'achetons que quelques pour cent de GNL au Qatar", a déclaré Takashi Uchida, président de l'Association japonaise du gaz, lors d'une conférence de presse.
Il a indiqué que le Japon, deuxième plus grand importateur mondial de carburant super réfrigéré, n'importe que 4 à 5 % des quelque 70 millions de tonnes métriques de GNL en provenance du Qatar.
Le détroit d'Ormuz, qui relie le golfe Persique au golfe d'Oman, est une voie de navigation essentielle.
Environ un cinquième du volume de la consommation totale de pétrole dans le monde passe par le détroit chaque jour. En moyenne, 20,5 millions de barils par jour (bpj) de pétrole brut, de condensats et de produits pétroliers ont transité par le détroit d'Ormuz entre janvier et septembre 2023, selon les données de la société d'analyse Vortexa.
M. Uchida, également président de Tokyo Gas, a toutefois prévenu que les prix du GNL pourraient être considérablement affectés par la hausse des prix du pétrole brut, étant donné que nombre de leurs contrats à long terme sont liés à l'indice du pétrole.
"En ce qui concerne les prix, le pétrole brut de l'Arabie saoudite passe par le détroit d'Ormuz, ce qui signifie que le blocus pourrait entraîner une augmentation significative des prix du pétrole brut", a-t-il déclaré.
"Étant donné que les prix du GNL sont liés au pétrole brut dans un grand nombre de contrats à long terme, les prix du GNL pourraient augmenter en même temps que les prix du pétrole brut", a-t-il ajouté.
