(Actualisé avec autres déclarations et contexte)

LA MALBAIE, 9 juin (Reuters) - L'accord trouvé samedi entre les membres du G7 sur le commerce est important mais ne règle pas tout, a déclaré Emmanuel Macron, soulignant que le travail devrait continuer pour régler les différends avec les Etats-Unis sur ce sujet.

"Nous nous orientons vers une déclaration conjointe ce qui est une bonne nouvelle et une avancée", a dit le président français à des journalistes, à quelques heures de la clôture du sommet du G7 organisé à La Malbaie (Canada).

"Nous avons réussi à avoir une déclaration conjointe sur le commerce", a-t-il souligné. "Néanmoins, je ne considère pas qu’avec une déclaration tout est obtenu et il est évident que nous devrons dans les semaines prochaines, les prochains mois continuer à travailler."

Un engagement a été pris avec les Etats-Unis d'avoir des discussions conjointes et de "mettre les faits autour de la table parce qu’il y a beaucoup aujourd’hui de contre- vérités qui sont proférées".

Une source française avait déclaré vendredi que les Etats-Unis et l'Union européenne avaient convenu d'établir un format de dialogue sur les questions commerciales.

Les partenaires commerciaux des Etats-Unis sont furieux depuis la décision la semaine dernière de Donald Trump d'imposer des droits de douane sur les importations américaines d'acier et d'aluminium en provenance du Canada, de l'Union européenne et du Mexique. Plusieurs pays ont en réponse pris des mesures de rétorsion.

La déclaration conjointe sur le commerce "a réaffirmé notre attachement à l’Organisation mondiale du commerce, et donc à des règles internationales, une volonté aussi d’avoir une politique en matière de tarifs, de barrières commerciales qui consistent à diminuer celles-ci", a poursuivi Emmanuel Macron.

"Je crois qu’après les semaines passées qui étaient des semaines de forte tension et même ces derniers jours, cet accord à sept qui se dessine est une bonne nouvelle et elle marque, je crois pouvoir le dire, une volonté collective de stabiliser les choses." (Jean-Baptiste Vey, édité par Myriam Rivet)